- Changer la Vie - de vie [commémoration OFF de l'année Brésil-France 2025 🇧🇷🇲🇫]

 

@Classe de seconde du collège NABUCO - Engenho Velho de Federação - BAHIA 

Un habitant franco-brésilien du quartier Engenho Velho de Brotas - BAHIA vient à la rencontre d'une classe du collège NABUCO* pour parler de son expérience de vie en France et offrir une carte de ce pays.

* collège privée situé dans la zone baiana près de l'avenue VASCO DA GAMA na ladeira Manoel Bonfim.

 

@Professeure de Biologie Vanessa en cours de Géographie avec HORTA FATUMBI Comunidade

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 En seulement dix ans, le Brésil a eu l'honneur d'accueillir deux des plus grands événements sportifs mondiaux : la Coupe du monde et les Jeux olympiques.

Laissons de côté les engagements sportifs pour expliquer la citoyenneté et engageons-nous dans une véritable réflexion géographique pour aborder la citoyenneté et la souveraineté en ce mois de septembre avec le 7 septembre qui marque la proclamation de la République du Brésil et le mois le plus populaire auprès des enfants baianos, avec le caruru des saints Cosme et Damien.

Pour cette conférence, j'ai utilisé les supports suivants :
- Une carte du Brésil
- Une carte de France
- Et une carte du monde

J'ai d'abord utilisé ce support pour réfléchir à la notion d'échelle.

Premièrement, si nous avons deux cartes devant nous, l'une du Brésil et l'autre de la France, qui semblent identiques en termes de dimensions, analysons l'échelle de chaque carte pour montrer que nous sommes face à un Brésil 18 fois plus grand que la France.

Alors, comment se fait-il qu'un si petit pays à l'échelle mondiale soit toujours autant évoqué et commenté ?

Ici, à Bahia, nous avons la capacité d'inscrire dans notre ADN ce que signifie « être d'ici et en même temps de loin ». L'émotion de l'identité baiana a toujours été double et douloureuse.

Pour aborder la souveraineté, nous tenterons d'aller au-delà d'un cours d'histoire et d'histoire sociale sur l'esclavage pour se projeter dans le monde d'aujourd'hui.

Ainsi, nous réfléchirons au monde contemporain, où l'impérialisme se construit selon deux dimensions :
- l'impérialisme économique (le cas des États-Unis) ;
- l'impérialisme culturel (le cas de la France).

Pour mener à bien cette réflexion, le géographe dispose de plusieurs outils.

- Nous avons mené une étude comparative entre le Brésil et la France pour discuter de la densité de population (habitants/kilomètre carré).
- Nous avons abordé l'urbanisation pour questionner le développement des infrastructures. (La France a connu un long processus depuis le XIXe siècle avec la Révolution industrielle, dans la région de la Ruhr, entre l'Allemagne et la France, utilisant le charbon comme énergie pour alimenter les locomotives, tandis que le Brésil n'a connu son essor industriel qu'après la Seconde Guerre mondiale avec les industries automobiles Volkswagen et Ford.)

La stratégie choisie n'était pas toujours pertinente compte tenu de la taille de notre pays, géographiquement la grande partie de la population situé sur son littoral.

Une réflexion éthique circule sur les réseaux sociaux parmi les géographes africains : la carte utilisée par les élèves depuis le début du XXe siècle et depuis nos arrière-grands-parents est erronée, car notre carte du monde utilise des échelles sous-dimensionnées pour représenter l'Afrique (une carte établie à partir de calculs du XVIe siècle) :

- Si l'échelle avait été respecté, le Groenland, immense territoire glaciaire au nord de la planète, serait 14 fois plus petit que l'Afrique.

- La Russie est également surreprésentée par rapport à l'Afrique, le plus grand continent sur la carte du monde.

Ce choix a été fait car, si l'on prenait les vraies dimensions, l'Europe, qui se trouve au centre du planisphère, serait minuscule et invisible par rapport à la carte du monde.

Enfin, parler de territoire est indissociable de l'insistance sur la notion de frontières (parfois naturelles, fluviales ou maritimes).
Sachant que, dans le contexte de la colonisation-décolonisation, le choix de l'indépendance constitue un droit inaliénable des peuples autochtones à l'autodétermination (Gaza…).

J'ai conclu ma présentation sur le cas des Binationaux en évoquant le droit du sol et le droit du sang. Sachant que les flux migratoires s'inscrivent parfois dans des peuplements nomades que la frontière n'explique pas.

©HORTA FATUMBI Comunidade avec Mr NABUCO fondateur de l'école qui porte son nom, la plus ancienne du quartier ENGENHO VELHO DE FEDERAÇÃO qui fête ses 72 ans

Rio Vermelho CP 2102 41950-970 Salvador – Bahia – Brasil +55 (71) 9993 42484 horta.fatumbi.fabi@gmail.com

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